La prolifération des salles des fêtes, des hôtels particuliers, des supérette
des écoles en tout genre dénotent de la voracité de certains à s’enrichir
facilement, sans tenir compte des lois qui régissent ces activités
Les salles des fêtes, les hôtels, les écoles privées et les supérettes de
quartier poussent comme des champignons
Les propriétaires de ces nombreux biens investissent des sommes d’argent
colossales pour aménager les locaux et leur donner un cachet particulier
ce qui peut leur assurer une clientèle curieuse de découvrir de nouveaux
endroits Mais ces nombreux commerces qui ouvrent aux quatre coins de
la ville respectent-ils les normes et lois qui leur sont imposées
Les réponses varient selon qu’on soit pour ou contre et également selon
l’endroit sélectionné
Les nombreuses salles des fêtes qui ouvrent et les hôtels qui prolifèrent
tels de mauvaises herbes sont soumis à des normes de sécurité drastiques
En effet, ces salles et hôtels doivent répondre à un cahier des charges
bien précis indiquant les lois à respecter
Pour ouvrir une salle des fêtes qui est censée accueillir un grand nombre
de personnes des normes de sécurité doivent être suivies à la lettre telles
que l’installation d’issues de secours, la mise en place d’un réseau de
ventilation spécifique qui assurera une bonne qualité de l’air ambiant
Ces deux points sont valables également pour les hôtels Cependant
certains hôteliers et propriétaires de salles trouvent le moyen d’occulter
ces lois de sécurité dans le but de réduire les coûts durant la construction
ou l’aménagement
Une source sûre affirme que certains propriétaires ont recours à des
pots-de-vin, versés directement aux élus de la commune dans laquelle ils
se sont installés pour réduire les contrôles et accélérer les procédures
d’octroi des nombreux documents leur permettant de démarrer leur
activité Outre ces établissements, les écoles privées fleurissent
Crèches, écoles primaires, collèges et lycées s’installent dans des
quartiers résidentiels Beaucoup de ces écoles choisissent d’ouvrir dans
des endroits dits
huppés, tels Dély Ibrahim, Hydra, Kouba, Saïd Hamdine
Comme les salles des fêtes et hôtels, les écoles privées sont soumises
également à des conditions draconiennes. On peut citer les parkings
les normes sonores et de sécurité Ces établissements scolaires privés sont
considérés par la loi
comme une activité. Les propos de M. Boulenouar, porte-parole de l’Ugcaa
éclaircissent beaucoup de points que les habitants de ces quartiers ne
connaissent pas Il n’y a aucune loi interdisant
l’ouverture d’un établissement scolaire privé ou l’implantation d’une école de
formation quelle qu’elle soit
Les textes en la matière n’ont pas été actualisés depuis des décennies, de ce
fait nous fonctionnons avec des lois qui sont dépassées
Même si ces règles durent, je pense que les directeurs et autres propriétaires
pourraient ouvrir dans des endroits plus commodes. Les quartiers résidentiels
ne sont pas les bons endroits pour de telles activités. Les problèmes que cela
engendre avec le voisinage sont courants», affirme-t-il A Dély Ibrahim, des
habitants ont signé plusieurs pétitions afin de déloger non pas une, mais
deux écoles privées, et ce, dans la même coopérative du nom d’El Mostaqbel
Un habitant explique que les problèmes avec les parents ne sont pas
rares. Les confrontations aussi. Il n’est pas rare d’avoir des altercations avec
les parents qui ne trouvent pas ou stationner ; de ce fait, ils se garent devant
nos maisons, bloquant ainsi le passage et l’entrée
aux garages. La situation ne fait que s’aggraver d’année en année
ajoute-t-il
Rachid Larbi
El WATAN